30 janvier 2020 – Réunion des responsables des associations affiliées à l’Union Fédérale des AC-VG de Côte d’Or.

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Le bureau

L’ordre du jour établi a été respecté. Les points essentiels ont été débattus après la lecture par le président du point de situation, voici le contenu :

Mesdames, messieurs les présidents, les référents, les trésoriers et secrétaires, chers amis.

Notre réunion se trouve rapprochée de la précédente du fait du décalage intervenu au deuxième semestre 2019, ce qui pourrait laisser penser que peu de sujets seront à traiter ce matin.

N’en croyez rien, la matinée sera aussi chargée qu’à l’accoutumée, mais plusieurs sujets importants relatifs au fonctionnement de notre association seront traités par les responsables et débattus avec vous.

Avant d’entrer dans le détail je souhaite que les documents importants relayés par le secrétaire général soient portés à la connaissance des adhérents ; en cette saison je pense bien entendu aux vœux que je vous ai adressés fin décembre.

Concernant la vie de l’association, il me semble qu’un point de situation est nécessaire ; l’arrêt brutal et sans préparation du fonctionnement des Associations suivantes

  – Beaune – 10 adhérents

  – Semur-en-Auxois – 20 adhérents

  – Chenôve – 32 adhérents

  – Plombières – 27 adhérents

a amené la nécessité de trouver une solution concernant le rattachement des membres de l’association dissoute à UF 21.

En un premier temps, il fut créé un statut des Individuels directement rattachés à UF 21 avec référent et porte –drapeau, en accord avec les mairies où l’association était domiciliée, et ce afin d’éviter l’arrêt complet de représentation de l’UF.

Mais ce fonctionnement bâti dans l’urgence ne donnant pas satisfaction, il a été créé le concept de Groupement avec statut compatible avec celui de UF 21, ce qui permettait de regrouper les Individuels et d’offrir une structure d’accueil pour les Associations en difficulté.

Puis fut prise la décision de créer un groupement des AC-VG de « Dijon Métropole -Sud et Est Côte d’Or »

Le 18 janvier 2018 l’Amicale des AC de Mirebeau votait à l’unanimité la migration de l’association vers le Groupement AC-VG  D-S-E  UF Côte d’Or. Cette réorganisation, rendue nécessaire par la dissolution de plusieurs associations, a favorisé la poursuite des activités patriotiques dans les communes concernées lorsque les conditions sont réunies.

Le groupement s’inscrit dans la continuité d’adhésion à l’Union Fédérale des AC-VG de Côte d’Or, permettant la poursuite des actions indispensables en matière de défense des droits ou de l’aide financière apportée par Entraide et Solidarité aux adhérents en situation délicate.

Les présidents

Qu’il me soit permis de remercier les membres du bureau pour leur engagement et l’excellent travail réalisé depuis la mise en route du groupement, mais également les référents et les porte-drapeaux qui se sont engagés dans cette mission.

Au plan départemental, nous enregistrons une forte vulnérabilité nécessitant une prise de conscience et des actions appropriées.

Nous sommes directement impactés par les points suivants :

-Perte inexorable des effectifs, due aux décès.

-Vieillissement des adhérents, dirigeants, porte-drapeaux, rendant difficile la poursuite des activités.

-Manque d’intérêt de la presse locale, qui ne relaye plus l’activité des associations d’anciens combattants. Nos réunions ne trouvent plus de place dans le journal, ce qui n’empêche pas l’augmentation des tarifs d’annonce pour les décès.

-Le trouble, voire le dégoût, engendré par les propos entretenus pour discréditer l’action des militaires, qu’il s’agisse de la colonisation et plus encore de la décolonisation. Mais également sur les procès intentés pour les actions en cours internes ou externes ou gendarmes, policiers, militaires mettent leur vie en péril pour assurer la sécurité de la nation.

-L’absence de reconnaissance pour les militaires rentrant de séjour OPEX après un contrat court.

-Le climat insupportable issu de la repentance perpétuelle des politiques de haut niveau.

-L’absence de préparation de la transition des institutions par les anciens combattants vers la dernière génération du feu, conduisant trop souvent à des dissolutions.

Les conséquences sont lourdes, la dissolution trop rapide des associations patriotiques laisse un vide à la fois pour les commémorations mais également pour la transmission de la mémoire, tarissant l’émulation au patriotisme.

L’heure n’est pas à la résignation ni à la passivité ; la force et l’exemplarité résidant dans nos associations doit être orientée vers le recrutement des combattants de la quatrième génération. Il est temps de mettre un terme aux jugements infondés relatifs à la guerre des anciens comparée à celle des nouveaux combattants. La prise de risque est la même ; seule l’intensité des conflits limite un engagement de masse si propice à l’esprit de corps et à la cohésion après le retour à la vie civile.

N’entrons pas dans le climat recherché par certains pour cliver les jeunes combattants au sein d’associations dont la vocation n’est pas la défense des droits, la reconnaissance et la solidarité due aux combattants. Les amicales régimentaires trouvent toutes leur place dans le maintien des traditions et des liens sociaux de leurs adhérents ; hélas elles ne participent pas à la défense des droits des anciens combattants.

Notre mission est d’être présents comme nous l’avons toujours été par le passé afin d’aider et faciliter l’accueil des AC isolés, tout en assurant une continuité dans la représentation locale. Il faudra pour cela convaincre en conservant le plus possible un référent et un porte-drapeau dans chaque commune ou existait une association qui était affiliée à l’Union Fédérale.

Arrêtons de nous plaindre et de déplorer la faible fréquentation aux cérémonies officielles, repensons à notre engagement qui doit se recentrer sur l’essentiel.

Continuons d’assurer une présence auprès des jeunes dans les établissements scolaires, ils attendent de vos témoignages un éclairage que ni leurs parents, ni les politiques ne peuvent leur apporter faute de n’avoir connu au cours des dernières décennies que des luttes corporatistes sur fond d’améliorations financières.

 Ces échanges et nous avons pu le constater lors de nos expositions sur la grande guerre favorisent la révélation de vocation ou plus simplement l’arrivée de jeunes volontaires pour porter avec fierté nos drapeaux associatifs. Ces liens doivent être considérés comme un investissement honorable pour la mémoire, souvent productifs en termes de recrutement.

Notre réunion s’articulera autour de 2 axes principaux à développer sur 3 ans à partir d’aujourd’hui et d’un troisième à portée immédiate.

-La communication avec les partenaires, écoles, mairies, autres associations, le journal et le site internet.

-Le développement à travers les prises de contact avec les élus, les gendarmes, les pompiers.

-Le congrès à Précy-sous-Thil. 

Au terme de la matinée, les participants ont déjeuné au cercle de la Gendarmerie dans une ambiance chaleureuse et fraternelle.

Fernand Pierre KERN.