La réunion a commencé par un rappel de la situation de l’UF21 qui a enregistré une stagnation de ses effectifs, avec un léger rebond qui va conforter les effectifs pour 2025.
Florence JEANNIN, trésorière départementale a présenté le bilan financier établi au mois d’octobre. Les finances sont saines pour l’année 2024.
La date du congrès départemental 2025 a été arrêtée au 31 mai et se déroulera à Châtillon-sur-Seine en la salle Luc SCHREDER.
Le voyage en Pologne a été reporté en 2026, différents pays nous refusant le passage sur leur territoire pour l’année 2024.
Quelques renseignements ont été donnés sur les actions de l’Union Fédérale Nationale.
L’Union fédérale fait aujourd’hui un effort dans trois directions :
- Les conjoints survivants de grands invalides. L’UF estime que les efforts faits restent encore insuffisants. Il lui semble que toute la population concernée est encore assez mal informée Elle souhaite utiliser tous les moyens permettant d’appocher au plus près les personnes concernées : les associations, les municipalités, etc. Par ailleurs, elle continue de proposer un système simple de calcul pour la pension de la veuve dans lequel sont pris en compte les principaux paramètres : le taux d’invalidité et la durée passée en couple. Par ailleurs, il est également temps de prendre en compte l’évolution de notre société et son impact sur l’évolution du couple.
- La Réparation à apporter aux familles des OPEX : décès, blessure de guerre et SPTC. Il existe de nombreux organismes apportant une aide aux militaires blessés: CABAT, IGESA, Hôpitaux militaires, services sociaux, par exemple. Pourtant une dimension nous semble devoir être prise en compte ; elle est spécifique de la famille OPEX. L’enfant, brutalisé par son père alors en pleine crise d’un SPTC violent risque, à son tour, de développer un traumatisme : refus du père, échec scolaire, violence, etc… La Pension militaire d’invalidité accordée au militaire concerné est justifiée, mais qu’en est-il pour la familles ? Où en est la loi « Audibert Troin » pour la carte famille des blessés ? C’est dans ce domaine que l’UF juge nécessaire d’étudier ce problème. La carte famille est un premier pas, la jurisprudence BRUGNOT également puisqu’elle admet le principe d’un dédommagement en faveur des « ayants droits ». Mais cela reste très insuffisant, particulièrement dans la durée.
- Il est un autre domaine dans lequel l’Union fédérale compte s’impliquer ; vous le comprendrez avec cette question : quelle différence y a-t-il entre les soldats patrouillant dans les rues d’Alger en 1956 et ceux patrouillant dans nos villes aujourd’hui dans le cadre de l’opération sentinelle ? La différence existe dans les mots : soit Maintien de l’Ordre soit Opération Sentinelle. Mais elle n’existe ni dans les risques ni dans la mission. Il serait juste, par soucis d’équité, de donner le TRN à nos soldats et policiers de Sentinelle, et même plus pour ceux qui sont victimes d’agression.
Avant de se retrouver au restaurant pour conclure cette matinée de travail, Gilles Surirey a remis à Lucien PERROT, président démissionnaire de la section de Saulieu, la médaille de René CASSIN, pour le remercier de ses 14 années de présidence.